Il s’agit des tribunaux qui gèrent les contentieux liés à l’application ou à la rupture d’un contrat de travail. Ces tribunaux connaissent également des contentieux liés à l’absence de contrat de travail.
Nous intervenons aussi bien pour des salariés que pour des employeurs. Dans les secteurs de la culture et de la création, de nombreuses personnes cumulent ces statuts.
Le cabinet est surtout spécialisé sur les questions liées aux requalifications des contrats (artistes ou techniciens) non déclarés, des faux CDD appelés à tort « intermittents du spectacles », aux contentieux de fin de contrats, aux problèmes propres aux contrats d’artistes, de mannequins et modèles lorsque ces contentieux ne sont pas fondés sur les dispositions du code de la propriété intellectuelle.
Ces contentieux invoquent très souvent le travail dissimulé.
Depuis le 5 août 2008, les contentieux concernant les auteurs salariés (directeurs artistiques, directeurs de collection, réalisateurs audiovisuels ou phonographiques), ou les artistes, s’ils impliquent la mise en oeuvre des dispositions du code de la propriété intellectuelle, relèvent exclusivement des tribunaux judiciaires spécialisés.
Le décret n° 2009-1205 du 9 octobre 2009 a désigné les 9 tribunaux chargés de traiter ces dossiers.
Depuis 2017, il est cependant possible de séparer les contentieux, de saisir le conseil de prud’hommes pour ce qui relève uniquement du droit du travail et de saisir un tribunal judiciaire spécialisé pour ce qui relève de la propriété littéraire et artistique.
En ce qui concerne les artistes engagés par les collectivités territoriales, la loi n° 2016-925 du 7 juillet 2017 relative à la liberté de création, à l’architecture et au patrimoine était censée solutionner les questions de compétences entre les artistes relevant du code du travail et ceux relevant du statut de la fonction publique, mais cette loi n’est pas appliquées, les collectivités territoriales et le ministère de la culture continuant à inciter les artistes à créer de fausses associations, à se déclarer à France Travail et à faire financer leur disponibilité permanente auprès des collectivités par cet organisme.
Le cabinet peut plaider sur l’ensemble du territoire.